Le plus drôle de McSweeney’s
Un recueil de petits textes qui mélangent joyeusement humour, littérature et culture pop.
Certains livres n’ont pas les honneurs des rayons et restent confinés aux environs des caisses des librairies. Recueils d’aphorismes, livres à laisser trainer aux toilettes, petits volumes dans l’air du temps ou, dans le pire des cas, poèmes pour mamans et anthologies de photos de petits chats « trô mignons »…
Alors, chers libraires, prenez garde à ce petit ouvrage : il mérite bien mieux que de finir en produit destiné à l’achat d’impulsion, équivalent papier du paquet de Tic-Tac ou de chewing-gum dans les supermarchés.
McSweeney’s est une maison d’édition américaine qui publie, notamment, une revue et un magazine, The Believer (qui existe également en français). Le plus drôle de McSweeney’s compile une série de textes parus dans la revue ou sur le site et qui ont en commun d’être plus légers que les publications habituelles de l’éditeur. Légers mais pas idiots, potaches mais intelligents et, surtout, non dénués d’une certaine dimension littéraire ou poétique et, le plus souvent, un brin déjantée. Des nouvelles, des parodies, des pastiches et pas mal de listes en tous genres, avec des références à la fois littéraires et populaires.
Cela peut donner, en vrac :
- la transcription d’un commentaire audio sur Le Seigneur des anneaux par Noam Chomsky et Howard Zinn (où les deux intellectuels prennent la défense des Orques !) ;
- les remarques prodiguées à Homère et à Joyce dans un atelier d’écriture ;
- des fins de chapitres palpitantes à intégrer dans un roman ;
- le journal intime d’un employé de bureau qui a Winnie l’Ourson comme collègue ;
- Jean-Paul Sartre standardiste pour les appels aux urgences ;
- des extraits de la biographie de Steven Seagal ;
- un résumé des blockbusters qui font l’unanimité chez les conservateurs (par exemple : Madagascar, parce que « personne ne se fait avorter dans ce film ») ;
- les manières inefficaces de soumettre un jaguar ;
- des fins alternatives à des œuvres célèbres rédigées par un ado qui a une dent contre son meilleur ami.
Je pourrais presque vous retranscrire toute la table des matières tant je me suis amusé à la lecture de tous ces textes. C’est un exercice périlleux de conjuguer littérature et humour. Les auteurs de McSweeney’s, en quelques lignes ou sur plusieurs pages, y parviennent joyeusement. Cela m’a même valu quelques grands éclats de rire ce qui, il faut bien l’avouer, est plutôt rare quand on a un livre entre les mains…
McSweeney’s est une maison d’édition américaine qui publie, notamment, une revue et un magazine, The Believer (qui existe également en français). Le plus drôle de McSweeney’s compile une série de textes parus dans la revue ou sur le site et qui ont en commun d’être plus légers que les publications habituelles de l’éditeur. Légers mais pas idiots, potaches mais intelligents et, surtout, non dénués d’une certaine dimension littéraire ou poétique et, le plus souvent, un brin déjantée. Des nouvelles, des parodies, des pastiches et pas mal de listes en tous genres, avec des références à la fois littéraires et populaires.
Cela peut donner, en vrac :
- la transcription d’un commentaire audio sur Le Seigneur des anneaux par Noam Chomsky et Howard Zinn (où les deux intellectuels prennent la défense des Orques !) ;
- les remarques prodiguées à Homère et à Joyce dans un atelier d’écriture ;
- des fins de chapitres palpitantes à intégrer dans un roman ;
- le journal intime d’un employé de bureau qui a Winnie l’Ourson comme collègue ;
- Jean-Paul Sartre standardiste pour les appels aux urgences ;
- des extraits de la biographie de Steven Seagal ;
- un résumé des blockbusters qui font l’unanimité chez les conservateurs (par exemple : Madagascar, parce que « personne ne se fait avorter dans ce film ») ;
- les manières inefficaces de soumettre un jaguar ;
- des fins alternatives à des œuvres célèbres rédigées par un ado qui a une dent contre son meilleur ami.
Je pourrais presque vous retranscrire toute la table des matières tant je me suis amusé à la lecture de tous ces textes. C’est un exercice périlleux de conjuguer littérature et humour. Les auteurs de McSweeney’s, en quelques lignes ou sur plusieurs pages, y parviennent joyeusement. Cela m’a même valu quelques grands éclats de rire ce qui, il faut bien l’avouer, est plutôt rare quand on a un livre entre les mains…
Référence :
Le plus drôle de McSweeney’s, traduit de l’anglais (États-Unis) par Heloïse Esquié, Le cherche midi, 2013.
Je le veux!!!!!
RépondreSupprimerC'est un souhait qui est de l'ordre du possible, non? ;-)
SupprimerCela me fait penser au jubilatoire "Pastiches et postiches" d'Eco à ne pas manquer non plus!
RépondreSupprimerIl y a un peu de ça. Même si chez Eco il n'y avait pas des choses du genre du jeu qui consiste à trouver si un nom correspond à un meuble Ikea ou à un personnage du Seigneur des anneaux...
SupprimerOn ne rit jamais assez (surtout en littérature) donc il m'intéresse beaucoup :)
RépondreSupprimerC'est clair que ça change radicalement de ce que j'ai l'habitude de lire. Je trouve que l'humour en littérature, c'est risqué, souvent casse-gueule.
SupprimerBien tentée, moi aussi. Je note !
RépondreSupprimerJe suis content de lui faire de la pub!
SupprimerJ'adore ce genre d'exercice. Pas évident mais si c'est bien fait...
RépondreSupprimerJe trouve que pour le coup, c'est vraiment réussi.
SupprimerA tester... peut-être (je ne suis pas certain d'être bon public)
RépondreSupprimerÀ voir... Difficile de savoir si ce qui me fait rire amuse aussi les autres. C'est l'un de mes questionnements les plus effrayants avec la troupe de théâtre.
SupprimerLe trouve-t-on facilement? Je vais chercher autour de chez moi, à moins de le trouver déjà, par miracle, à la bibliothèque!
RépondreSupprimerJe l'ai vu dans pas mal de librairies, à Paris et à Bruxelles.
SupprimerOh voilà qui me plait !
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