19 mars 2009

Lecture sur canapé

Nous n’ignorons pas, bien-sûr, les vertus thérapeutiques de la lecture. Et depuis les écrits de Freud, nombreux sont les auteurs qui insèrent les théories du père de la psychanalyse dans leur récit. Mais certains vont plus loin, faisant de ces théories la base même de leur intrigue. On peut épingler, dans cette veine, deux polars : Le meurtre du samedi matin de Batya GOUR (Niveau 2) et Mensonges sur le divan de Irvin D. YALOM (Niveau 3).
Le premier raconte une aventure de Michaël Ohayon, policier israélien, personnage récurent de l’œuvre de GOUR, qui enquête sur l’assassinat d’une analyste de renommée internationale. Se poseront alors des questions déontologiques importantes dans le travail thérapeutique.
Le second met en scène un psychanalyste de renom que sa nouvelle patiente est bien décidée à détruire, persuadée qu’il est la cause de la séparation d’avec son mari. Mais le travail analytique risque de bouleverser les certitudes de cette avocate redoutable, de son thérapeute mais aussi du mentor de celui-ci, un psychanalyste ambitieux en prise avec ses propres démons.
Et puisque l’on parle de Irvin D. YALOM, précisons qu’il est aussi l’auteur de La méthode Schopenhauer (Niveau 4), un livre brillant et surprenant, qui n’est pas un policier mais qu’on lit comme un thriller, suivant passionnément une thérapie de groupe – et le destin de ses protagonistes – , interrompue ici et là par la narration de la vie d’un des plus grands philosophes du siècle dernier, Arthur Schopenhauer.
Allongez-vous et… lisez.

2 commentaires:

  1. Je n'ai lu que le magistral Et Nietzche a pleuré mais ne compte pas en rester là.

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  2. J'ai moi-même lu Mensonges sur le divan que j'ai trouvé réussi malgré quelques petites lacunes et défauts. Par contre, j'ai eu la chance de tester, à travers sa lecture le format PointDeux qui est fortement intéressant et, somme toute, pas trop difficile à manier!

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