Mauvais genre, Naomi ALDERMAN
Un roman d’apprentissage un peu tiède sur le passage à l’âge adulte.
Le contenu des commissions déversé dans la piscine d’une villa du Sud de l’Italie. Les aliments encore emballés flottent à la surface de l’eau et laissent à penser que Mark a, une fois encore, noyé son chagrin dans les paradis artificiels qui l’emmènent chaque fois un peu plus loin. Mais James veille et, comme d’habitude, sera auprès de Mark quand celui-ci sera sorti des limbes de l’alcool et des drogues dont il abuse toujours un peu plus.
Tout a commencé à Oxford, temple du savoir où viennent se former ceux qui espèrent devenir l’élite de la société britannique. James, étudiant qui peine à se mettre au diapason des exigences de la prestigieuse institution, y fait la rencontre d’un groupe de jeunes gens qui gravitent autour de Mark, sorte de dandy décadent et richissime. James et ses nouveaux amis s’installent dans la maison de Mark et, entre les fêtes et les examens qui ponctuent leur vie d’étudiant, connaissent leurs premières histoires d’amour et leurs premiers pas dans la vie du monde des adultes. James, timide et réservé, est à la fois fasciné et révulsé par le comportement de son hôte. Hédoniste, excessif en tout, Mark a cependant ses côtés sombres et, face à sa mère qui réprouve sa façon de vivre, semble sans défense. James va malgré lui devenir le protecteur de Mark et, au fil du temps, découvrir l’ambiguïté de ses sentiments.
Le côté british, le jeu sur les apparences, le roman de mœurs, l’entrée dans le monde des adultes : tout était là pour me plaire et pourtant le résultat est mitigé. Le roman se lit facilement, le style est fluide, mais la situation de départ paraît fabriquée et le personnage de James, narrateur de l’histoire, manque souvent de profondeur et de crédibilité. Si l’auteur semble vouloir montrer la vanité du monde d’Oxford, elle le fait avec beaucoup de tiédeur et on tombe souvent dans les clichés.
Plus d’enthousiasme chez Yspaddaden.
Référence :
Mauvais genre, Naomi ALDERMAN, traduit de l’anglais par Hélène Papot, Editions de l’Olivier, 2010
Un roman d’apprentissage un peu tiède sur le passage à l’âge adulte.
Le contenu des commissions déversé dans la piscine d’une villa du Sud de l’Italie. Les aliments encore emballés flottent à la surface de l’eau et laissent à penser que Mark a, une fois encore, noyé son chagrin dans les paradis artificiels qui l’emmènent chaque fois un peu plus loin. Mais James veille et, comme d’habitude, sera auprès de Mark quand celui-ci sera sorti des limbes de l’alcool et des drogues dont il abuse toujours un peu plus.
Tout a commencé à Oxford, temple du savoir où viennent se former ceux qui espèrent devenir l’élite de la société britannique. James, étudiant qui peine à se mettre au diapason des exigences de la prestigieuse institution, y fait la rencontre d’un groupe de jeunes gens qui gravitent autour de Mark, sorte de dandy décadent et richissime. James et ses nouveaux amis s’installent dans la maison de Mark et, entre les fêtes et les examens qui ponctuent leur vie d’étudiant, connaissent leurs premières histoires d’amour et leurs premiers pas dans la vie du monde des adultes. James, timide et réservé, est à la fois fasciné et révulsé par le comportement de son hôte. Hédoniste, excessif en tout, Mark a cependant ses côtés sombres et, face à sa mère qui réprouve sa façon de vivre, semble sans défense. James va malgré lui devenir le protecteur de Mark et, au fil du temps, découvrir l’ambiguïté de ses sentiments.
Le côté british, le jeu sur les apparences, le roman de mœurs, l’entrée dans le monde des adultes : tout était là pour me plaire et pourtant le résultat est mitigé. Le roman se lit facilement, le style est fluide, mais la situation de départ paraît fabriquée et le personnage de James, narrateur de l’histoire, manque souvent de profondeur et de crédibilité. Si l’auteur semble vouloir montrer la vanité du monde d’Oxford, elle le fait avec beaucoup de tiédeur et on tombe souvent dans les clichés.
Plus d’enthousiasme chez Yspaddaden.
Référence :
Mauvais genre, Naomi ALDERMAN, traduit de l’anglais par Hélène Papot, Editions de l’Olivier, 2010
Tiède ? C'est vrai que l'ambiance du roman n'est pas survoltée, mais elle doit justement bien refléter celle de l'époque...
RépondreSupprimerTiède... Je l'avais dans ma LAL et j'ai soudainement envie de l'en retirer. Je vais commencer par lire - dans le même genre - Le maître des illusions (Donna Tartt (aux abricots)) qui m'évoque "Moi, Charlotte Simmons" (Tom Wolfe) que j'avais moyennement aimé mais dont le sujet avait aussi tout pour me plaire. Après, on verra... ;)
RépondreSupprimerLe titre m'a attirée mais finalement après lecture de ton billet je passe mon tour!
RépondreSupprimer@ Ys: j'ai trouvé que tout était tellement fabriqué que tout ce qu'entreprenaient les personnages me laissait de marbre...
RépondreSupprimer@ Reka: "Le maître des illusions" m'avait un peu déçu aussi, précédé de tellement d'éloges. Je garde un meilleur souvenir de "Moi, Charlotte Simmons".
Sur les étales des libraires, ce roman me tente bien mais j'en ai lu du bien et du moins bien; du coup, j'hésite.
RépondreSupprimer@ lewerentz: attends au moins la sortie en poche ;-)
RépondreSupprimer