Allmen et le diamant rose, Martin SUTER
Deuxième volume des aventures de l’enquêteur mondain : c’est bath!
Suite à ses précédentes aventures (aujourd’hui disponibles en poche et dont nous avions parlé ici), Johann Friedrich von Allmen, dandy aux poches trouées, s’est lancé dans des enquêtes au profit de clients fortunés qui recherchent avant tout la discrétion. C’est ainsi qu’il part à la poursuite d’un certain Sokolov, recherché pour avoir dérobé un diamant rose d’une valeur inestimable. Aidé par son fidèle Carlos, sans-papier qui maitrise aussi bien l’informatique que la cuisson des Saint-Jacques, Allmen s’en va poser ses bagages Vuitton dans un palace au bord de la Baltique.
Comme pour Allmen et les libellules, l’intérêt n’est ici pas tant dans l’enquête, qui comporte pourtant quelques surprises, que dans le style et l’humour des personnages de Suter qui évoluent dans un cadre désuet, où l’argent, invisible et suspecté de vulgarité, irrigue tout. Les conventions sociales et les rapports de classe sont passés à la moulinette, l’air de rien, et chaque phrase est un petit plaisir de finesse et d’humour qui n’a pas le temps de lasser. On reparlera bientôt des lectures de vacances mais on peut d’ores et déjà ajouter les aventures d’Allmen aux listes des petits bouquins légers et bien fichus.
Référence :
Allmen et le diamant rose, Martin SUTER, traduit de l’allemand par Olivier Mannoni, Christian Bourgois éditeur, 2012
Deuxième volume des aventures de l’enquêteur mondain : c’est bath!
Suite à ses précédentes aventures (aujourd’hui disponibles en poche et dont nous avions parlé ici), Johann Friedrich von Allmen, dandy aux poches trouées, s’est lancé dans des enquêtes au profit de clients fortunés qui recherchent avant tout la discrétion. C’est ainsi qu’il part à la poursuite d’un certain Sokolov, recherché pour avoir dérobé un diamant rose d’une valeur inestimable. Aidé par son fidèle Carlos, sans-papier qui maitrise aussi bien l’informatique que la cuisson des Saint-Jacques, Allmen s’en va poser ses bagages Vuitton dans un palace au bord de la Baltique.
Comme pour Allmen et les libellules, l’intérêt n’est ici pas tant dans l’enquête, qui comporte pourtant quelques surprises, que dans le style et l’humour des personnages de Suter qui évoluent dans un cadre désuet, où l’argent, invisible et suspecté de vulgarité, irrigue tout. Les conventions sociales et les rapports de classe sont passés à la moulinette, l’air de rien, et chaque phrase est un petit plaisir de finesse et d’humour qui n’a pas le temps de lasser. On reparlera bientôt des lectures de vacances mais on peut d’ores et déjà ajouter les aventures d’Allmen aux listes des petits bouquins légers et bien fichus.
Référence :
Allmen et le diamant rose, Martin SUTER, traduit de l’allemand par Olivier Mannoni, Christian Bourgois éditeur, 2012
Je ne connaissais pas du tout ce personnage !! Je le note et j'attends bien sûr vos idées de vacances avec intérêt :)
RépondreSupprimerJe te le conseille vivement. Léger, classieusement drôle, si je puis dire.
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