Kosaburo, 1945, Nicole ROLAND
Dans la tête d’une kamikaze japonaise : un premier roman original mais trop retenu.
La jeune Mitsuko décide de prendre la place de son frère et de rejoindre l’aviation de l’armée japonaise. Une manière de suivre Kosaburo, le garçon qu’elle aime, mais surtout de faire honneur à son peuple, à sa famille et à l’empereur. Prête à donner sa vie, elle s’en va prendre place parmi l’élite des pilotes, les kamikazes.
Malgré l’indéniable connaissance de la culture japonaise de l’auteure et l’originalité de la situation, je suis resté de marbre face à ce premier roman. Les différentes étapes d’un endoctrinement qui mène peu à peu le personnage vers le sacrifice ultime sont assez bien suggérées mais l’écriture, d’un classicisme appliqué, finit par lasser. Et puis cette atmosphère retenue et les citations de poèmes et de codes de conduite des samouraïs m’ont presque donné l’impression d’être dans un Japon de carte postale. La question du genre n’est pour ainsi dire jamais abordée alors qu’il y avait là quelque chose à creuser.
Dans la tête d’une kamikaze japonaise : un premier roman original mais trop retenu.
La jeune Mitsuko décide de prendre la place de son frère et de rejoindre l’aviation de l’armée japonaise. Une manière de suivre Kosaburo, le garçon qu’elle aime, mais surtout de faire honneur à son peuple, à sa famille et à l’empereur. Prête à donner sa vie, elle s’en va prendre place parmi l’élite des pilotes, les kamikazes.
Malgré l’indéniable connaissance de la culture japonaise de l’auteure et l’originalité de la situation, je suis resté de marbre face à ce premier roman. Les différentes étapes d’un endoctrinement qui mène peu à peu le personnage vers le sacrifice ultime sont assez bien suggérées mais l’écriture, d’un classicisme appliqué, finit par lasser. Et puis cette atmosphère retenue et les citations de poèmes et de codes de conduite des samouraïs m’ont presque donné l’impression d’être dans un Japon de carte postale. La question du genre n’est pour ainsi dire jamais abordée alors qu’il y avait là quelque chose à creuser.
Kosaburo, 1945, Nicole ROLAND, Actes Sud, collection "Un endroit où aller", 2011.
Des avis divergents qui me poussent à me faire ma propre opinion.
RépondreSupprimerJe n'ai pas trouvé beaucoup d'autres billets. Par contre, il a remporté le prix Première 2011, si j'ai bonne mémoire.
SupprimerPourtant, la retenue, les Japonais, ça les connait, non ? Ça aurait pu le faire.
RépondreSupprimerOui, mais j'ai eu l'impression que c'était davantage "à la manière de". Il me manquait quelque chose auquel m'accrocher dans l'écriture.
SupprimerMerci pour le lien ! Je réponds pareil que ICB et pour moi, ça l'a fait; en effet pas tout au long du récit, il m'a fallu entrer dedans, mais j'ai quand même bien aimé cette héroïne ! Et j'avoue que le lien avec la vie de la romancière m'a beaucoup touchée.
RépondreSupprimerJ'étais content de mettre ton billet et de montrer un autre avis sur ce roman qui a des qualités mais auquel je suis resté insensible.
SupprimerLe lien avec la vie de l'auteure, dévoilé à la fin, m'a mis très mal à l'aise. L'impression de m'être fait avoir, d'avoir été entrainé malgré moi. Mais j'avoue que c'est ici un avis complètement subjectif.