Little Bird, Craig JOHNSON
Du polar qui flirte avec le natural writing : crimes et grands espaces.
Walt Longmire, shérif du comté d’Absaroka dans le Wyoming, envisage doucement de passer la main et de commencer à prendre soin de lui. Ses envies de retraite disparaissent à la découverte, aux alentours de la réserve indienne, du cadavre de Cody Pritchard. La victime avait été condamnée deux ans plus tôt, avec trois comparses, pour le viol d’une jeune Indienne. Un jugement qui avait semblé bien clément à certains habitants de la réserve. Une plume d’oiseau trouvée sur le lieu du meurtre éveille les soupçons et laisse à penser que quelqu’un cherche à venger l’outrage subi par la jeune fille.
Ami du polar scandinave : passe ton chemin. Pas question ici de flic dépressif, alcoolique, désabusé, misanthrope, en conflit avec toute sa famille. L’une des grandes réussites du premier volume de cette série tient dans le caractère débonnaire et facétieux du shérif Longmire. Un héros attachant et drôle qui exerce sa fonction avec beaucoup de distance et d’ironie (et d’après ce que j’ai pu en lire, il fait des ravages auprès de certaines blogueuses…). Autour de lui évolue une série de personnages qui forment une petite famille qu’on prend un vrai plaisir à découvrir.
L’intrigue est efficace, sinueuse, habilement construite et s’inscrit dans le décor impitoyable des grands espaces : une nature puissante et dangereuse avec laquelle l’homme doit apprendre à vivre. En clair : un excellent policier qui parvient à proposer quelque chose de nouveau.
Du polar qui flirte avec le natural writing : crimes et grands espaces.
Walt Longmire, shérif du comté d’Absaroka dans le Wyoming, envisage doucement de passer la main et de commencer à prendre soin de lui. Ses envies de retraite disparaissent à la découverte, aux alentours de la réserve indienne, du cadavre de Cody Pritchard. La victime avait été condamnée deux ans plus tôt, avec trois comparses, pour le viol d’une jeune Indienne. Un jugement qui avait semblé bien clément à certains habitants de la réserve. Une plume d’oiseau trouvée sur le lieu du meurtre éveille les soupçons et laisse à penser que quelqu’un cherche à venger l’outrage subi par la jeune fille.
Ami du polar scandinave : passe ton chemin. Pas question ici de flic dépressif, alcoolique, désabusé, misanthrope, en conflit avec toute sa famille. L’une des grandes réussites du premier volume de cette série tient dans le caractère débonnaire et facétieux du shérif Longmire. Un héros attachant et drôle qui exerce sa fonction avec beaucoup de distance et d’ironie (et d’après ce que j’ai pu en lire, il fait des ravages auprès de certaines blogueuses…). Autour de lui évolue une série de personnages qui forment une petite famille qu’on prend un vrai plaisir à découvrir.
L’intrigue est efficace, sinueuse, habilement construite et s’inscrit dans le décor impitoyable des grands espaces : une nature puissante et dangereuse avec laquelle l’homme doit apprendre à vivre. En clair : un excellent policier qui parvient à proposer quelque chose de nouveau.
Hum, j'ai démarré hier soir L'indien blanc, le troisième paru, et je suis sous le charme (oui, je fais partie desdites blogueuses que tu cites..)
RépondreSupprimerVoilà un livre que je compte bien lire très bientôt et découvrir par là-même cet auteur dont j'entends dire tant de bien.
RépondreSupprimerJe suis certain que le Stetson te va à ravir. Tu vas pouvoir l'arborer encore fièrement le temps de deux nouvelles aventures de Longmire :-D
RépondreSupprimerJe suis ravie de voir que tu es toi aussi tombé sous le charme... de la plume de Johnson.
RépondreSupprimerD'autant plus d'accord que le héros-flic dépressif etc., ce n'est pas trop mon truc !
RépondreSupprimer@ keisha: je ne suis pas sous le charme du shérif, mais j'ai bien accroché et je ne vais pas tarder à lire les autres.
RépondreSupprimer@ Mango: c'est vrai que les avis sont assez unanimes ET c'est justifié!
@ ICB: un chapeau par livre... une idée à creuser...
@ Ingannmic: oui, j'ai vraiment eu l'impression de lire un nouveau genre de policier, avec une vraie originalité.
@ Brize: j'aime bien aussi, mais à la longue, je suis un peu lassé par les polars trop sombres. Un peu de nature sauvage et hop c'est reparti!
Laurent m'avait convaincu de me procurer les deux premiers livres de la série. Ton article achève de me les ressortir de la désastreuse longue pile de livres qui m'attend...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ton accroche "Du polar qui flirte avec le natural writing : crimes et grands espaces", ça donne envie :)
belle soirée
@ Sébastien L: j'ai vraiment accroché et je trouve que cela apporte une dimension supplémentaire au genre. Bon boulot! (tu dois être en examens, non?)
RépondreSupprimerDepuis le temps que je veux le lire celui-là ! J'espère qu'après l'avoir tant attendu et en avoir lu tant de bien , je ne serai pas déçue du coup !...
RépondreSupprimer@ Véronique: si jamais tu es déçue, garde-le pour toi. Il y a certainement un gang de blogueuses prêtes à tout pour défendre le shérif Longmire...
RépondreSupprimer@ Voyelle et Consonne: fini les exams, à moi la vie professionnelle ! J'en ai terminé, et me voici depuis quelques mois en stage de fin d'études, lui même bientôt terminé et j'enchaîne avec un CDD :) entre autres activités plus "artistiques", j'en dirai plus bientôt ! :) bon week-end !
RépondreSupprimer@ Sébastien L: bienvenue dans la vie active alors!
RépondreSupprimerdans ma PAL aussi celui-là, je ne sais jamais par quel bouquin commencer lorsque je regarde cette pal d'ailleurs
RépondreSupprimer@ niki: les mystères de la pal sont impénétrables...
RépondreSupprimerHey oui!!!
RépondreSupprimerCraig Johnson est un grand !
http://urbanites.canalblog.com/archives/2010/12/15/19882700.html
Tout comme Edward Abbey, qui a certainement largement inspiré Carl Hiaasen dans le choix du polar écolo rigolo, William Tapply ou encore Donald Harstad.
Je viens de terminer le roman (que Voyelle et/ou Consonne m'avai(en)t bien donné envie de lire) et je suis enchantée; je pense lire très vite les autres: quelle bouffée d'air frais!
RépondreSupprimer@ Françoise Chatelain: la partie masculine de V&C est très heureuse que tu aies apprécié. C'est vrai que c'est une bouffée d'air frais dans le monde du polar (parce que dans la réalité, ce n'est pas vraiment l'air frais qui manque pour le moment...).
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