L’armée furieuse, Fred VARGAS
Du concentré d’Adamsberg, de la drôlerie et une enquête qui draine dans son sillage une étrange légende médiévale. Du VARGAS AOC.
Le passage de l’Armée furieuse est annonciatrice de morts et de malheurs. Il n’en faut pas plus pour alarmer un petit village normand : cette légende médiévale vient raviver les esprits et créer la suspicion entre les habitants. Qui seront les victimes du seigneur Hellequin et pour quelle faute seront-ils emportés ? La superstition n’est pas du goût d’Adamsberg qui se retrouve chargé de l’affaire et en profite pour quitter Paris et organiser de loin l’enquête autour de la mort d’un riche industriel. Un coupable est tout désigné mais l’instinct du commissaire ne veut pas y croire. Et quand Adamsberg a un doute, difficile de l’en détourner.
Quand elle ne s’occupe pas de Battisti ou d’imaginer une combinaison anti-grippe aviaire, Fred VARGAS revient aux enquêtes du plus lunaire des commissaires et après presque trois ans de silence nous donne enfin des nouvelles de son personnage fétiche. Quelques lignes à peine suffisent pour replonger dans cet univers singulier (les dix premières pages forment d’ailleurs une nouvelle d’une incroyable efficacité), ce lieu où le polar traditionnel prend des couleurs originales, au rythme des légendes et des étrangetés qui hantent les romans de l'auteure. Un lieu mais aussi une famille de policiers loin des clichés du genre. Une brigade improbable et pourtant terriblement efficace, à l’image de son commissaire : un drôle d’oiseau aux intuitions foudroyantes pour qui une promenade en forêt vaudra toujours plus qu’un rapport de police.
Avec toujours autant de drôlerie et de maîtrise, VARGAS ballade le lecteur du monde rural à celui des puissants, balançant ici et là sur les privilèges de classe et la justice à deux vitesses. Les amateurs retrouveront tout ce qui leur a plu dans les précédentes enquêtes. Quant aux autres… Mais quels autres ?
Référence :
L’armée furieuse, Fred VARGAS, Viviane Hamy, Coll. Chemins Nocturnes, 2011
Du concentré d’Adamsberg, de la drôlerie et une enquête qui draine dans son sillage une étrange légende médiévale. Du VARGAS AOC.
Le passage de l’Armée furieuse est annonciatrice de morts et de malheurs. Il n’en faut pas plus pour alarmer un petit village normand : cette légende médiévale vient raviver les esprits et créer la suspicion entre les habitants. Qui seront les victimes du seigneur Hellequin et pour quelle faute seront-ils emportés ? La superstition n’est pas du goût d’Adamsberg qui se retrouve chargé de l’affaire et en profite pour quitter Paris et organiser de loin l’enquête autour de la mort d’un riche industriel. Un coupable est tout désigné mais l’instinct du commissaire ne veut pas y croire. Et quand Adamsberg a un doute, difficile de l’en détourner.
Quand elle ne s’occupe pas de Battisti ou d’imaginer une combinaison anti-grippe aviaire, Fred VARGAS revient aux enquêtes du plus lunaire des commissaires et après presque trois ans de silence nous donne enfin des nouvelles de son personnage fétiche. Quelques lignes à peine suffisent pour replonger dans cet univers singulier (les dix premières pages forment d’ailleurs une nouvelle d’une incroyable efficacité), ce lieu où le polar traditionnel prend des couleurs originales, au rythme des légendes et des étrangetés qui hantent les romans de l'auteure. Un lieu mais aussi une famille de policiers loin des clichés du genre. Une brigade improbable et pourtant terriblement efficace, à l’image de son commissaire : un drôle d’oiseau aux intuitions foudroyantes pour qui une promenade en forêt vaudra toujours plus qu’un rapport de police.
Avec toujours autant de drôlerie et de maîtrise, VARGAS ballade le lecteur du monde rural à celui des puissants, balançant ici et là sur les privilèges de classe et la justice à deux vitesses. Les amateurs retrouveront tout ce qui leur a plu dans les précédentes enquêtes. Quant aux autres… Mais quels autres ?
Référence :
L’armée furieuse, Fred VARGAS, Viviane Hamy, Coll. Chemins Nocturnes, 2011
Je ne lis pas la critique maintenant car je vais m'y mettre: on comparera ensuite...
RépondreSupprimerj'ai très envie de le lire!
RépondreSupprimer@ Françoise: si tu aimes les Vargas, tu ne seras pas déçue. Je vais guetter ton billet.
RépondreSupprimer@ Tiphanie: je ne peux que t'y encourager!
Moi pareil, je l'ai acheté comme une fan irréductible ! Mais pas encore pris le tmeps de le lire. Le billet, même lu en diagonale, est alléchant, tant mieux !
RépondreSupprimer"Une brigade improbable etc." : j'adore cette phrase... et tout le billet (que je n'avais volontairement pas lu avant de rédiger le mien, j'y reviens maintenant). Tu as su trouver les mots pour parler de cet auteur et de son style, et ce n'est pas facile (j'en sais quelque chose)!
RépondreSupprimerEt ta remarque sur le premier chapitre est excellente aussi : c'est vrai qu'il constitue une nouvelle à lui tout seul (finalement, pour celui qui ne connaît pas Vargas, ça peut être un bon test pour savoir s'il va aimer ou pas).
@ Anne: je n'avais pas vraiment le temps non plus... ;-)
RépondreSupprimer@ Brize: merci pour les compliments. Et c'est vrai que ça peut être une bonne entrée pour celui qui n'a jamais lu Vargas.
j'ai vraiment envie de découvrir celui-ci, j'aime beaucoup vargas en général, quoique le précédent m'avait un peu déroutée
RépondreSupprimerOui, quels autres ? :P
RépondreSupprimerJe l'ai offert à mon papa, en le priant de le lire viiiiite !
RépondreSupprimerBonjour, ma prochaine lecture (j'ai retrouvé ce roman que l'on m'a offert) dans l'une des piles à ranger suite à mon déménagement. Et cela sera mon premier Vargas (eh oui!). Bonne après-midi.
RépondreSupprimer@ niki: celui-joue à nouveau sur les codes du fantastique (comme dans le précédent avec l'histoire des vampires) mais ça fonctionne.
RépondreSupprimer@ Leiloona: ;-)
@ liliba: je vais aller voir si tu as déjà posté ton commentaire.
@ dasola: je ne peux évidemment que t'encourager à lire Vargas mais je te conseille cependant de ne pas commencer par le dernier de la série... Si j'ai bonne mémoire, le premier Adamsberg est "L'homme aux cercles bleus".