Allmen et les libellules, Martin SUTER
Premier volume des enquêtes d’un gentleman-cambrioleur désargenté sur fond de trafic d’objets d’art. Champagne !
On ne prête qu’aux riches, certes, mais il vient un temps où ils doivent rembourser leurs dettes. Et, à y regarder de plus près, Allmen n’est plus riche. La cigale a chanté tout l’été et le petit pactole reçu en héritage a fondu au gré des dépenses somptuaires de ce gentleman habitué au raffinement et à un train de vie luxueux. Alors de temps à autre, de petits vols d’objets d’art permettent de rassurer les créanciers et de continuer à mener l’apparence d’une grande vie. Cependant, en dérobant une coupe Art nouveau à une mondaine excentrique, Allmen ignore qu’il vient de mettre le pas dans une histoire qui dépasse largement le cadre de ses habituels petits trafics et qu’il va devoir, avec l’aide de son majordome guatémaltèque, faire preuve de beaucoup d’astuces et de sang froid.
Martin Suter lance ici le premier volume des aventures de ce duo d’enquêteurs chics et distingués. Comme dans ses précédents romans, tout se passe dans la haute société suisse, monde de secrets bien gardés, où l’on ne parle d’argent qu’avec une extrême répugnance. En faisant de son héros un flambeur désargenté, Suter s’amuse à décrire les rapports de classes et les signes extérieurs de richesse. Même si l’enquête est finalement assez vite bouclée et convenue, l’atmosphère feutrée et les traits d’humour finement amenés donnent à ce roman une fraicheur et une légèreté qu’on aurait tort de bouder.
Référence :
Allmen et les libellules, Martin SUTER, traduit de l’allemand par Olivier Mannoni, Christian Bourgois éditeur, 2011
Et le deuxième volume des aventures d'Allmen, c'est ici.
Premier volume des enquêtes d’un gentleman-cambrioleur désargenté sur fond de trafic d’objets d’art. Champagne !
On ne prête qu’aux riches, certes, mais il vient un temps où ils doivent rembourser leurs dettes. Et, à y regarder de plus près, Allmen n’est plus riche. La cigale a chanté tout l’été et le petit pactole reçu en héritage a fondu au gré des dépenses somptuaires de ce gentleman habitué au raffinement et à un train de vie luxueux. Alors de temps à autre, de petits vols d’objets d’art permettent de rassurer les créanciers et de continuer à mener l’apparence d’une grande vie. Cependant, en dérobant une coupe Art nouveau à une mondaine excentrique, Allmen ignore qu’il vient de mettre le pas dans une histoire qui dépasse largement le cadre de ses habituels petits trafics et qu’il va devoir, avec l’aide de son majordome guatémaltèque, faire preuve de beaucoup d’astuces et de sang froid.
Martin Suter lance ici le premier volume des aventures de ce duo d’enquêteurs chics et distingués. Comme dans ses précédents romans, tout se passe dans la haute société suisse, monde de secrets bien gardés, où l’on ne parle d’argent qu’avec une extrême répugnance. En faisant de son héros un flambeur désargenté, Suter s’amuse à décrire les rapports de classes et les signes extérieurs de richesse. Même si l’enquête est finalement assez vite bouclée et convenue, l’atmosphère feutrée et les traits d’humour finement amenés donnent à ce roman une fraicheur et une légèreté qu’on aurait tort de bouder.
Référence :
Allmen et les libellules, Martin SUTER, traduit de l’allemand par Olivier Mannoni, Christian Bourgois éditeur, 2011
Et le deuxième volume des aventures d'Allmen, c'est ici.
J'ai lu un billet dans LIRE qui m'a mis l'eau à la bouche.Envie de découvrir ce duo, j'ai pourtant un livre de cet auteur qui m'attend dans ma PAL depuis un bout de temps, ce Suter m'intrigue.
RépondreSupprimerUn auteur que j'aime bien ! J'ai lu le dernier en poche, j'attendrai pour celui-ci aussi.
RépondreSupprimerj'adore ! Mon billet demain !
RépondreSupprimerJe n'ai jamais lu cet auteur mais j'aimerais beaucoup le lire, ce billet sur son dernier roman donne en tout cas très envie!
RépondreSupprimer@ Ys: du même auteur, je n'ai lu que "Small World" et "Le dernier des Weynfeld", avec une petite préférence pour ce dernier.
RépondreSupprimer@ Kathel: je n'ai pas eu ta patience.
@ Béné: je vais voir ça tout de suite.
@ Nadael: un auteur à découvrir, qui de livre en livre crée un genre qui lui est propre.