Il fait beau, ce sont les vacances, la vie est belle… Trop belle ? Vous n’avez pas votre quota de noirceur nécessaire pour équilibrer tout ça. Alors prenez-en une forte dose, d’un seul coup, en lisant L’enfant sans nom. Les sources d’inspiration d’Amy MacKINNON pour écrire ce premier roman furent son oncle, propriétaire d’une entreprise de pompes funèbres et l’histoire vraie d’une petite fille retrouvée morte et restée anonyme pendant de longues années. Dans la fiction, cela devient l’histoire de Clara, jeune femme fragilisée par une enfance traumatisante, qui n’a trouvé comme refuge que de devenir croque-mort ou plus précisément thanatopractrice et de se couper du monde. Ses seuls amis sont son patron et sa femme qui la considèrent comme leur propre fille. Mais la rencontre avec une petite fille qui cherche à entrer en contact avec elle, puis la disparition de cette dernière vont forcer Clara à sortir de son enfermement. Clara est-elle folle, comme tout le monde semble le penser ? C’est ce que va chercher à découvrir Mike, flic séduisant mais dépressif.
Si certaines parties du livre donnent parfois un léger arrière-goût de série télévisée, on se laisse hypnotiser par ce thriller étrange et par son héroïne. Puis on respire un bon coup, et on profite d’autant plus de l’été !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire