Qui parle le mieux de l’Amérique, du pays de la liberté et de ses nombreux travers que les auteurs américains eux-mêmes ? C’est d’ailleurs le projet avoué du très reconnu Philip ROTH qui dans sa trilogie américaine choisit de démythifier « l’american dream ». Nathan Zuckerman, double fictif de l’écrivain, sera le fil conducteur de ces trois romans, de manière plus ou moins directe.
La trilogie débute par Pastorale Américaine où un ancien athlète vedette du lycée de Zuckerman, ayant épousé miss New-Jersey 1949, tente vainement de comprendre l’acte terroriste de sa fille bien aimée. L’opposition de deux générations et de leurs valeurs sur fond de guerre du Vietnam.
J’ai épousé un communiste montre comment la société américaine des années 50, dominée par le maccarthysme, broie de nombreuses existences, dont celle d’Ira Ringold. Nathan Zuckerman, qui fut son fervent disciple, nous raconte la chute de cet homme que l’on croyait invincible.
Enfin, La tache, qui a pour cadre l’Amérique des années 90, alors qu’éclate le scandale Clinton/Lewinsky et que l’Amérique devient de plus en plus puritaine, clôt cette trilogie. Zuckerman nous parle de son voisin, Coleman, qui, pour fuir le ghetto noir de son enfance, s’invente une identité de blanc, la nature l’ayant doté d’un physique caucasien. Le drame survient lorsque ce dernier sera accusé par une des ses étudiantes noires d’insultes racistes. Philip ROTH écrit sans concession, sans manichéisme, avec force et puissance, sarcasme et lucidité sur la place de l’individu dans l’Amérique d’après-guerre.
La trilogie débute par Pastorale Américaine où un ancien athlète vedette du lycée de Zuckerman, ayant épousé miss New-Jersey 1949, tente vainement de comprendre l’acte terroriste de sa fille bien aimée. L’opposition de deux générations et de leurs valeurs sur fond de guerre du Vietnam.
J’ai épousé un communiste montre comment la société américaine des années 50, dominée par le maccarthysme, broie de nombreuses existences, dont celle d’Ira Ringold. Nathan Zuckerman, qui fut son fervent disciple, nous raconte la chute de cet homme que l’on croyait invincible.
Enfin, La tache, qui a pour cadre l’Amérique des années 90, alors qu’éclate le scandale Clinton/Lewinsky et que l’Amérique devient de plus en plus puritaine, clôt cette trilogie. Zuckerman nous parle de son voisin, Coleman, qui, pour fuir le ghetto noir de son enfance, s’invente une identité de blanc, la nature l’ayant doté d’un physique caucasien. Le drame survient lorsque ce dernier sera accusé par une des ses étudiantes noires d’insultes racistes. Philip ROTH écrit sans concession, sans manichéisme, avec force et puissance, sarcasme et lucidité sur la place de l’individu dans l’Amérique d’après-guerre.
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